Article

Opérations et industrie

Guide complet sur le Taux de Rendement Synthétique (TRS)

Cet article vous propose une approche claire et opérationnelle du TRS : définition, calcul, analyse et mise en œuvre concrète pour améliorer la performance industrielle. Chaque point de TRS gagné sur un goulot d’étranglement, c’est du chiffre d’affaires et de la marge en plus. À l’inverse, chaque seconde perdue est irrattrapable…

5min05 décembre 2025

null

Rédigé par Valentine, mis à jour le 05 décembre 2025

Rédactrice Bpifrance Conseil

Table des matières

Pourquoi parle-t-on de Taux de Rendement Synthétique ?

Le Taux de Rendement Synthétique ou TRS est un véritable thermomètre de la performance transforme un ressenti en une donnée objective et surtout actionnable. Utilisé depuis les années 90 dans les grands groupes – notamment l’automobile –, cet indicateur gagne du terrain dans les PME.

Pourquoi ? Parce qu’il permet de dépasser l’impression de performance et d’identifier les vraies causes de non-performance, qu’il s’agisse d’un équipement, d’une ligne ou d’un atelier.

null

Le mot de l'expert

Lors d’un audit dans une PME de sous-traitance industrielle, le verdict tombe : TRS à 48 % sur une ligne critique. Autrement dit, moins d’une demi-journée réellement productive sur une journée complète. Pourtant, la machine tourne, les opérateurs sont présents, et les commandes s’accumulent. Le problème ? Invisible à l’œil nu, mais bien réel : pertes de cadence, arrêts imprévus, rebuts… Autant de signaux faibles que seul un indicateur comme le TRS peut mettre en lumière

Adrien Pierdait, Responsable Conseil chez Bpifrance

Qu’est-ce que le TRS ou OEE ?

1. Définition

Le Taux de Rendement Synthétique (TRS), ou Overall Equipment Effectiveness (OEE) en anglais, est un indicateur de production qui mesure l’efficacité réelle d’un équipement industriel. Il permet de visualiser, en un seul chiffre, la part du temps pendant laquelle une machine produit des pièces conformes, à la cadence attendue, sans interruption.

Autrement dit, le TRS répond à une question simple mais stratégique : sur 100 % du temps théorique de production, combien de temps est réellement utile ?

2. Pourquoi le TRS est un levier stratégique pour votre production et votre entreprise ?

1. Identifier les pertes cachées : arrêts, micro arrêts, rebuts...

Dans l’atelier, chaque minute compte. Pourtant, de nombreuses entreprises ignorent encore les pertes cachées qui impactent le rendement machine : arrêts non planifiés, micro-arrêts, rebuts, non-qualité… Ces dysfonctionnements, souvent invisibles dans les rapports classiques, impactent directement l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation).

Le TRS réel permet de quantifier ces pertes et de les traduire en euros.

Par exemple :

Une machine censée produire 100 pièces/heure n’en sort que 70 à cause de micro arrêts et défauts qualité.

Si chaque pièce génère 10 € de marge, ce sont 300 € de marge perdue par heure.

Sur une semaine, cela peut représenter plusieurs milliers d’euros de manque à gagner.

En identifiant ces pertes grâce au TRS réel, l’entreprise peut :

• Réduire les arrêts par une meilleure organisation ou maintenance préventive.

• Améliorer la qualité pour éviter les rebuts.

• Optimiser la cadence sans surinvestir.

Résultat : une hausse directe de la production utile donc de la marge opérationnelle, sans augmenter les charges fixes. C’est ainsi que le TRS devient un levier de pilotage de l’EBE, bien au-delà d’un simple indicateur technique.

2. Améliorer la productivité sans alourdir les investissements

Dans l’industrie, augmenter la productivité ne passe pas forcément par de nouveaux investissements. Le TRS montre qu’il est souvent plus efficace d’optimiser l’existant : analyser les arrêts planifiés ou non, ajuster les cadences et réduire les rebuts. En exploitant mieux vos machines actuelles, vous rendez votre ligne plus performante, rentable et alignée avec vos objectifs. Le TRS devient un outil stratégique pour piloter la production et transformer les données atelier en leviers de compétitivité.

Méthodes et formules : comment calculer le TRS ?

En fonction des objectifs, du mode de production et des données disponibles, le TRS peut être calculé de plusieurs façons. Chaque méthode présente des avantages et des limites, et ne donne pas le même niveau d’analyse.

1. Principe et calcul

Cette méthode consiste à comparer le temps réellement passé à produire des pièces conformes à la cadence nominale avec le temps d’engagement de la machine.

TRS = Temps utile / Temps requis

Où :

Temps utile = Temps de cycle théorique de fabrication * Nombre de pièces conformes

Temps requis = durée où l’équipement est en capacité de produire exclu-sion donc des arrêts planifiés (pauses réglementaires et repas, mainte-nance préventive…). Temps requis = temps d’ouverture – arrêts planifiés

2. Les avantages

• Simple à mettre en œuvre

• Adaptée aux environnements où la collecte de données est limitée

3. Les limites

• Nécessite de connaître le temps de cycle nominal

• Ne distingue pas les causes de non-performance (pannes, réglages, cadence)

Tout l’intérêt de la mesure du TRS est pourtant de poser la question : Qu’est-ce qui a empêché l’équipe d’atteindre 100 % ?

La collecte des informations d’exploitation de l’équipement est la clé pour comprendre les pertes :

• Quand la machine s’est-elle arrêtée ? Pourquoi ?

• Quand a-t-elle redémarré ?

• Tourne-t-elle à la cadence nominale ?

• Y a-t-il eu des défauts en aval ? Combien ?

Cas pratique : PME industrielle en cosmétique

Une PME cosmétique dispose d’une ligne robotisée fonctionnant 24/7 (3×8), capable de produire sans opérateur la nuit.

Sur une journée analysée, elle fabrique :

Flacon A : 1 200 pièces conformes (cycle théorique : 2,5 s)

• Flacon B : 800 pièces conformes (cycle théorique : 3,5 s)

Total : 2 000 flacons bons

Temps utile : 6,4 heures (22 950 secondes)

Production du flacon A : 4 700 (pièces conformes) x 2,5 s (cycle) = 11750 s

Production du flacon B : 3 200 (pièces conformes) x 3,5 s (cycle) = 11200 s

Temps requis : 24 heures

La machine est techniquement capable de produire pendant 3 x 8h = 24 heures

TRS = Temps utile / Temps requis = 27% (6,4 / 24)

Malgré une capacité de production continue, le TRS est très faible. Pourquoi ?

• La machine n’a été utilisée que pendant une fraction de son potentiel total. En effet, les opérateurs n’ont lancé la production que sur une plage horaire limitée sans tirer parti du fonctionnement nocturne.

Le changement de série, c’est-à-dire, l’opération qui consiste à configurer l’équipement qui produisait des flacons A, à être capable de produire des flacons B, a pris plus de temps que prévu : outillages absents au moment du changement, méconnaissance de la meilleure procédure pour régler l’équipement, des difficultés pour atteindre le temps de cycle lors de la fabrication des premiers flacons B, etc…

La formule complète (AFNOR)

Pour aller au-delà des calculs simplifiés, la norme AFNOR propose une méthode complète qui décompose le TRS en trois indicateurs clés : disponibilité, performance et qualité. Cette approche, largement adoptée dans l’industrie, offre une vision globale et précise des pertes, permettant d’identifier les leviers d’amélioration à chaque étape du processus.

1. Principe et calcul de la méthode AFNOR

Cette méthode décompose le TRS en trois indicateurs :

  • TRS = Taux de disponibilité x Taux de performance x Taux de qualité

Ou :

  • Taux de disponibilité = Temps de fonctionnement / Temps requis

Il permet de mesurer le temps où la machine est effectivement en fonctionnement, en excluant les arrêts planifiés (maintenance, pauses) et les arrêts non planifiés (pannes, changements de série plus longs que prévus, attente matière).

Pour rappel, le temps requis est le temps où l’équipement est en capacité de produire, en exclusion donc des arrêts planifiés (pauses réglementaires et repas, maintenance préventive…)

2. Calcul du taux de performance

  • Taux de performance = Cadence réelle / Cadence nominale

Il compare la cadence réelle de production à la cadence théorique. Elle met en lumière les ralentissements, les micro-arrêts, les écarts liés à l’organisation du travail ou aux réglages.

3. Calcul du taux de qualité

  • Taux de qualité : Quantité conforme / Quantité produite

Ce taux évalue la part de produits conformes dans la production totale. Elle reflète les pertes liées à la non-qualité, les rebuts, les retouches.

Chaque composante est exprimée en pourcentage. Le TRS final est donc un pourcentage global, qui peut varier fortement d’un atelier à l’autre, d’une machine à l’autre, ou même d’un poste à l’autre.

4. Les avantages

• Analyse fine des pertes (arrêts, cadence, qualité) à l’aide des différents taux

• Normée et reconnue par l’AFNOR

5. Les limites

• Nécessite une collecte de données détaillée

• Plus complexe à mettre en place

Différence entre TRS, TRG, TRE, TRI et Taux de Rendement net

Dans le jargon entrepreneurial, les acronymes fusent. Mais attention à ne pas mélanger les indicateurs de performance industrielle avec ceux de rentabilité financière.

Zoom sur quelques notions clés à ne pas confondre :

1. TRS (Taux de Rendement Synthétique)

Comme évoqué plus haut, le TRS mesure l’efficacité d’un outil de production. Un TRS élevé signifie que votre machine tourne efficacement, sans trop d’arrêts ni de défauts. C’est un KPI industriel, pas financier.

2. TRG – Taux de Rendement Global

Il mesure la performance globale d’un équipement, y compris les périodes d’indisponibilité ou d’arrêts planifiés. Contrairement au TRS, le TRG offre une vision plus large, utile pour des comparaisons inter-sites ou inter-équipements.

Voici la comparaison des formules :

TRS = Temps utile / Temps requis : où le Temps requis est égal à toute la plage théorique disponible exclusion faite des arrêts planifiés

TRG = Temps utile / Temps d’ouverture : où le Temps d’ouverture est égal à toute la plage théorique disponible y compris les arrêts planifiés

3. TRE – Taux de Rendement Economique

Le TRE mesure le rendement réel d’un équipement en tenant compte du coût d’utilisation. Il intègre non seulement la performance technique (temps utile, disponibilité, qualité), mais aussi des éléments économiques comme :

• Le coût horaire de l’équipement,

• Le coût des rebuts,

• Le coût des arrêts (planifiés ou non),

• La valeur ajoutée générée par les pièces conformes produites

L’interprétation du TRS

Un TRS ne se lit jamais seul. Il doit être comparé à un TRS cible, défini selon le fonctionnement théorique de l’équipement et les objectifs de production. L’écart entre le TRS réel et le TRS requis permet d’identifier les axes d’amélioration et de prioriser les actions.

• Un TRS de 85 % peut sembler élevé mais si le TRS cible est de 95 %, cela révèle une perte de performance significative.

• À l’inverse, un TRS faible sur une ligne ancienne peut être acceptable si les produits sont conformes et les arrêts planifiés.

L’analyse fine du TRS, couplée à une vision stratégique de l’atelier, est aujourd’hui un pilier de l’Industrie 4.0.

null

Le mot de l'expert

On a tendance à croire que les PME qui ont de bons TRS sont celles qui ont des investissements récents. Pas toujours. Un équipement neuf requiert une phase de montée en cadence, une phase d’apprentissage pour les opérationnels et les services supports avant qu’elle atteigne son TRS cible. Une vieille machine, bien connue, bien réglée, régulièrement améliorée par ses utilisateurs peut-être très rentable aussi

Adrien Pierdait, Responsable Conseil Bpifrance

Top 5 des outils pour suivre le TRS en PME

Le suivi du TRS ne nécessite pas forcément un système complexe pour démarrer. Beaucoup de PME industrielles commencent avec des méthodes simples :

• tableaux excel partagés entre chefs d’équipe,

• ou extraction de données via leur ERP.

Mais pour aller plus loin, des outils digitaux comme Teeptrak, Pingflow, ou des logiciels MES permettent de collecter les données en temps réel, d’identifier les temps d’arrêt machine, de suivre les cadences de production, et d’analyser les causes de non-qualité. Ces solutions transforment le TRS en un indicateur de pilotage opérationnel, accessible et actionnable.

1. Teeptrak – capteurs connectés et visualisation TRS en temps réel

2. Pingflow – affichage dynamique des indicateurs de production

3. MES Flexio – solution modulaire pour PME industrielles

4. Kapture.io – suivi TRS et analyse des pertes

5. Qubes – pilotage de la performance atelier et maintenance préventive

6. Keyprod

Ces outils permettent de mesurer le TRS, d’identifier les pertes, et de suivre les performances sans complexité excessive. Un vrai plus pour les entreprises industrielles en quête d’efficacité et de résultats concrets.

null

Le mot de l'expert

Les PME qui ont des bons résultats sont toujours celles qui mesurent le TRS des machines goulots, et investissent sur du temps des personnels, sur la résolution des problèmes opérationnels.

Adrien Pierdait, Responsable Conseil Bpifrance

Identifier les causes de non-TRS : comprendre pour mieux agir

Le TRS ne chute jamais par hasard. Derrière chaque baisse se cachent des causes précises mais qui ne sont pas universelles. Une ligne d’extrusion et une presse mécanique n’ont pas les mêmes vulnérabilités. Comprendre ces différences est la première étape pour agir efficacement.

Principales causes de baisse de TRS dans les industries de process continu (pâte à papier, extrusion…) :

Pannes : perte de production et coût des pièces détachées.

Défauts qualité : gaspillage de matière première.

Changements de série trop longs : temps morts entre deux productions.

Manque opérateur : machine opérationnelle mais à l’arrêt faute de personnel.

Manque matière première : rupture d’approvisionnement.

Perte de vitesse : machine en dessous de sa cadence nominale.

Il est important de préciser que supprimer les pauses n’est ni durable ni légal. En revanche, une organisation adaptée (pauses en quinconce, par exemple) maintient un TRS élevé, surtout si la machine ne nécessite pas une présence continue.

Principales causes de baisse de TRS dans les industries pièce-à-pièce (cosmétique, plasturgie, mécanique…) :

Changements de série trop longs : perte de temps entre lots.

Défauts qualité : rebuts fréquents, perte de matière.

Pannes : arrêts imprévus, souvent coûteux.

Manque opérateur : absentéisme ou mauvaise organisation.

• Manque de matière première : machine prête mais non alimentée.

• Perte de vitesse : cadence trop lente.

Identifier les causes majeures dans votre contexte est donc crucial. Une PME qui se focalise sur les pannes alors que ses pertes viennent des changements de série ou du manque opérateur risque de gaspiller ses efforts.

La clé : mesurer, analyser, et prioriser les actions là où elles auront le plus d’impact.

offer icon

Découvrez nos accompagnements en opérations et industrie

Saisissez les opportunités technologiques et organisationnelles et améliorez l’efficacité de vos opérations

arrow right icon

Ce que les PME font (ou pas)

Les PME performantes mesurent leur TRS et agissent sur les causes identifiées. Elles investissent dans la résolution des problèmes opérationnels, souvent plus efficace qu’un nouvel équipement.

Mais certaines causes restent sous-traitées :

Manque opérateur : souvent négligé, alors qu’une meilleure organisation des pauses ou des équipes peut maintenir un TRS cible sans coût supplémentaire.

• Perte de vitesse : difficile à détecter sans outil digital, mais elle pèse lourd sur la productivité réelle.

Les erreurs courantes à éviter dans le suivi du TRS

Même avec de bonnes intentions, le suivi du TRS peut perdre en pertinence si certaines erreurs ne sont pas anticipées :

1. Mauvaise définition du périmètre

Machine, ligne complète ou atelier ? Sans périmètre clair, les résultats sont incohérents

2. Confusion des temps

  • Temps requis = durée où l’équipement est en capacité de produire exclusion donc des arrêts planifiés
  • Temps utile = temps réellement utilisé pour produire
  • Temps de cycle théorique = temps idéal pour fabriquer une pièce.

3. Données erronées ou manquantes

Si les relevés (arrêts, quantités, temps de cycle) sont incomplets, le TRS ne reflète pas la réalité.

4. Mesurer sans agir

Le TRS doit déboucher sur des décisions concrètes sinon il perd son intérêt

5. Digitalisation sans stratégie

Collecter des données sans plan d’amélioration continue ne permettra pas d’apporter un grain de productivité durable

null

Le mot de l'expert

Demain, le TRS sera piloté en temps réel, intégré à la stratégie industrielle, et partagé avec les équipes comme indicateur de progrès

Adrien Pierdait, Responsable Conseil Bpifrance

Le TRS, levier de transformation industrielle… à condition de bien le maîtriser

Le TRS ne se limite pas à un indicateur technique : il devient un pilier stratégique dans les démarches de transformation industrielle. Intégré aux approches Lean, TPM (Total Productive Maintenance) ou aux programmes Industrie du Futur, il permet de structurer une amélioration continue fondée sur des données réelles.

Dans les PME industrielles, le TRS aide à prioriser les actions, à aligner les équipes autour d’objectifs concrets, et à piloter la performance opérationnelle sans perdre de vue les enjeux logistiques et financiers.

Une usine rentable est une usine qui connaît son TRS… et qui agit dessus.

Vers un TRS augmenté : capteurs, IA et pilotage collectif

Avec l’essor des capteurs IoT, des solutions MES et de l’intelligence artificielle, le TRS entre dans une nouvelle dimension. On parle désormais de TRS augmenté :

• Prédiction des pannes grâce à l’analyse des signaux faibles,

• Pilotage en temps réel des lignes de production,

• Partage du TRS comme indicateur collectif, affiché dans l’atelier et suivi par les opérateurs eux-mêmes.

Cette évolution transforme le TRS en outil de management visuel, en levier de mobilisation, et en référence commune entre direction, production et maintenance.

Longtemps cantonné aux tableaux de bord des responsables de production, le Taux de Rendement Synthétique (TRS) s’impose désormais comme un indicateur stratégique pour les PME industrielles en quête de compétitivité. Derrière ses trois composantes – disponibilité, performance, qualité – se cache une lecture fine des pertes cachées, des marges opérationnelles et des leviers d’amélioration continue.

Plus qu’un simple KPI, le TRS devient un outil de pilotage, un révélateur de maturité industrielle, et un catalyseur de transformation. Il permet aux dirigeants de passer du ressenti à l’action, de l’intuition à la donnée, et de l’atelier à la stratégie.

Et demain ? Le TRS pourrait bien devenir un indicateur partagé, piloté en temps réel, enrichi par l’IA et les capteurs connectés. Un véritable baromètre de l’industrie du futur, où chaque point gagné se traduit en compétitivité accrue, en engagement collectif… et en performance durable.

summary icon Ce qu'il faut retenir

  • Le Taux de Rendement Synthétique (TRS) permet d’identifier les vraies causes de non-performance
  • Le calcul du TRS permet aussi d'identifier les pertes cachées entrainant une sous-performance : arrêts, micro-arrêts, rebuts...
  • Il ne faut pas confondre indicateurs de performance industrielle avec rentabilité financière
  • Des outils digitaux ou logiciels MES permettent de collecter les données en temps réel pour identifier les temps d’arrêt machine, suivre les cadences de production et d’analyser les causes de non-qualité.
bpi logo

Décidé à avancer avec nous ?


Échangez avec Bpifrance Conseil

check iconUn accompagnement sur-mesure

check iconIdentification des enjeux et opportunités

check iconÉtat des lieux, recommandations, plan d'actions

Contactez notre équipe

Partager l'article

Des questions sur nos missions conseil ?

Prenez contact avec notre équipe

Un TRS >75 % est généralement considéré comme performant. Cela dépend beaucoup du secteur et du type d’équipement. Par exemple, il autour de 95% dans l’industrie du conditionnement des sodas, des eaux minérales, et plutôt de 60% dans la production verrière.

En identifiant les pertes (pannes, défauts, changements de série…) et en agissant dessus avec des outils simples et une organisation adaptée.

Oui, pour les équipements industriels. Quand il s’agit de mesurer la performance des métiers manuels en équipe, on parle d’efficience, mais les calculs sont les mêmes. EN réalité, dès qu’on est capable de définir un temps de cycle théorique d’un produit, on peut mesurer TRS ou efficience.

Le TRG inclut les arrêts planifiés, le TRS se concentre sur les pertes évitables.

Oui, avec Excel ou papier. Mais les outils digitaux facilitent le suivi et l’analyse.